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Shakespeare ou le sens commun du pantalon à pinces
The Theatre Academy - Aix-en-Provence (Cher journal | semaine 41/2019)
C’est en 1889 que M. Jean-Paul Cardaix inventa le car qui permet aux pauvres marseillais dont je suis de rejoindre la belle ville d’Aix, que j’aime de plus en plus.
Oui, je l’aime car je ne lui donne plus tous mes sous pour avoir le droit de garer ma poubelle ou pour avoir oublié qu’il m’était interdit de la laisser se reposer où bon me semble.
Le lundi à Aix ! C’est mon rendez-vous, mon rituel, mon plaisir ou devrai-je dire MES rendez-vous, MES rituels, MES plaisirs.
14 heures : Impro… Mes anciens et mes nouveaux ont consitué un groupe qui commence à prendre corps et même si Mourad manquait à l’appel, la séance fut riche et comme toujours placée sous le signe du rire :
Maéva : - « ouech, je me suis fait beau, j’ai mis un pantalon à pinces ». Ou l’art de la séduction revisité façon cités.
15 heures 30 : c’est la pause ! Les groupes sont en train de se constituer… Le site est en construction.
17 heures : toujours en construction mais pour des raisons de santé apparemment. Une épidémie souffle sur Aix et touche bon nombre de mes élèves que j’espère revoir en forme la semaine prochaine.
18 heures 30 : Ils sont venus, ils sont tous là (ou presque) mais personne ne va mourir et nous avons du travail.
Ils ont tous perdu quelque chose. Une occasion de se taire ou bien le sens commun… Lilian aura le mot de la fin pour toi, enfin toi… pas toit !
L’énergie de cette équipe recharge mes accus pour la dernière ligne droite.
20 heures 15 : « Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark » mais pas à The Theatre Academy.
Hôte de marque : William Shakespeare ! Mon idole ! Que je ne m’appelle plus Guy si je ne leur fait pas aimer le Maître. (quoi ça m’arrangerait bien, finalement)
Du sang, des larmes, tout y est et ma joyeuse bande de comédiens commence à toucher du doigt toute la difficulté de jouer ces personnages. Comme je me plais à le leur répéter, « quand vous saurez jouer ça, vous saurez tout jouer ».
Le festival de la chanson française a pris ses quartiers au théâtre et l’affluence nous a rappelé les émotions de nos soirs de première.
Le chemin partagé avec mes ouailles est un rituel nouveau mais dont j’ai pris l’habitude…
Au revoir Delphine, puis Marie-Christine et Jonathan… On continue vers la gare… Au revoir à Véronique et Anna puis Clément et Laura qui ont remplacé Malika pour un soir…
Je monte dans le 50, en remerciant Jean-Paul Cardaix de m’offrir une petite demi-heure pour repenser à tout ça avant de rentrer…
Encore un lundi au soleil…